Semiramis
Age : Vingtaine
Nationalité : Assyrienne
Organisation : Royaume d'Assyrie
Fonction : Reine
![]() Assassin of Red - Fate/Apocrypha | CARACTÉRISTIQUES Type : Servant Classe : Assassin Alignement : Lawful-Evil Statistiques : STR : D END : D AGI : B MAG : A LCK : A |
CAPACITÉ(S) DE CLASSE
Presence Concealment [Rang C]
Permet d’être indétectable tant que le combat n’est pas engagé. Exécute une attaque critique à l’engagement du combat.
Assassin ne possède qu'un rang moyen pour sa classe. Suffisant pour espionner et quelque peu attaquer avant qu'il ne tombe. Cela n'a jamais été sa spécialité après tout. En revanche, le camouflage ne tombe pas dans le cadre de poison inoculé car il ne s'agit pas d'une attaque directe.
Item Construction [Rang C]
Confère les capacités Crafteur (pouvant crafter des MC au rang max du rang d'Item Creation) et Puppet Master (pouvant créer des familiers au rang max du rang d'Item Creation) et Puppet master, incantation -1 et une augmentation de Mana de : rang C => +600
Semiramis n'a jamais été une grande constructrice d'objets. En revanche son rang d'Item Construction représente une moyenne. Les poisons qu'elle peut confectionner sont eux légendaires.
Territory Creation [Rang A (EX)]
Permet de créer une zone non-détectable, dans laquelle le Caster est capable de ressentir toute présence (sauf si sous Presence Concealment de rang égal ou supérieur). De plus confère au Caster des bonus.
Le véritable talent créatif d'Assassin est dans cette capacité. Normalement de rang A, il est intimement lié à ses jardins et grimpent directement au rang EX quand elle s'y trouve.
rang A => zone de 300m, -3 actions pour incanter
rang EX => zone de 350m, -4 actions pour incarner (si dans les jardins)
EQUIPEMENT
Oi’ma - The Gown - Clothing fit for a Queen above the Heavens :
Une robe noire comme la nuit. Richement décorée de tissus tous plus anciens et plus riches les uns que les autres. Véritablement, une tenue que seule une reine pourrait se permettre de porter.
Giruna - The Dagger - Ruler’s Solitude :
Les piques sur les paumes d’Assassin. Outils utilisés aussi bien pour inoculer ses poisons que pour percer la poitrine d’un opportun. Ils sont d’or et semblent passer à travers les mains de la servant elle même. Symbole de la solitude de son règne ainsi que de son statut, ils représenteraient aussi, la crucifixion, torture que la régente aurait inventée.
SORTS
A’sura - Les chaines - Surrender, for thy shall bow [Démoniaque - Offensif - Rang B] :
Des chaînes antiques, noires et tranchantes sortent de cercles magiques et obéissent aux mouvements d’Assassin.
Oraham - La malédiction - As a flower, all wither in time [Démoniaque - Debuff - Rang B] :
Assassin maudit un ennemi qui se voit se déplacer avec plus de difficulté, son corps est moins endurant, moins fort.
- Malédiction Force/Agi
Pta’qa - L’acide - Judgement burns from within [Démoniaque - Offensif - Rang A] :
Un sort de haut niveau. Assassin manipule le poison coulant déjà dans le corps de son ennemi et le fait imploser en lui en une bouillie du noir le plus effrayant.
Dam'dama - L'artillerie - As numerous as stars in the sky [Ether - Offensif - Rang A] :
Assassin créer une multitude de cercles magiques brillants d'un violet mauvais. Sur sa commande, ils font pleuvoir une multitude de projectiles difficiles à esquiver.
Aqp’ta - La prière - Heavens give rest to thy soul :[Ether - Support - Rang A]
Une version mineure du rituel que Semiramis a conduit dans le but de rendre la vie à Ara. Un sort entre soin pur et manipulation temporelle afin de guérir sa cible d’une pure aura blanche.
Kohwapanaia - L’astrologue - Even the stars will punish the unfaithful [Ether - Offensif - Rang A] :
Un cercle complexe apparaît devant Assassin qui l’utilise pour canaliser la fureur des étoiles en un rayon surpuissant en face d’elle.
Paqadta - Le règne - For her word is law [Terre - Buff - Rang B] :
Un sort de canalisation. Après une courte prière envers la terre nouricière, Assassin peut bénir une cible qui verra les effets de son prochain sort amplifiés.
Tarbsana - La sirène - Scales that shan’t be pierced [Eau - Défensif - Rang A]
Assassin recréer les écailles protectrices de sa mère, la déesse Derketo tout autour de sa cible en un dome infranchissable, la faisant miroiter d’une douce couleur arc-en-ciel. Le sort peut être maintenu en continuant de payer son coût chaque tours si il n’est pas brisé.
Taonu’ta - Le transport - Sacred motion, the World in her hand [Vent - Support - Rang A] :
Un sort de haute thaumaturgie. Assassin peut compresser l’espace-temps autour d’elle pendant un court instant, lui permettant de se téléporter sur une distance maximale. Elle peut emporter une personne avec elle.
Bhemutha - La passion - All that saw her fell under her beautiful gaze [Feu - Support - Rang A] :
Assassin allume au sein de sa cible un feu et une passion ardente. Un renforcement créant une excitation primaire envers la sorcière.
POUVOIRS
Divinity [Rang B - Passif]:
C'est la mesure de la quantité d'esprit divin chez une personne. Cette capacité selon son niveau montre à quel degré son possesseur était proche ou lié au divin. Elle peut être influencée par la haine qu'une personne porte aux dieux et diminue la valeur de certaines défenses. Elle permet cependant de briser d'autres capacités comme "Protection of the faith ».
Assassin est l’enfant d’une déesse et d’un mortel. De plus, reliée à Ishtar elle en tire un lien étroit avec le divin.
Permet d'ignorer toutes protections basées sur la foi de rang inférieur ou égal à Divinity.
Diminue d'un rang les protections basées sur la foi de rang supérieur ou égal à Divinity.
Double Summon [Rang NR - Passif]:
C'est une capacité rare qui permet au servant d'avoir les compétences de classe de 2 classes distinctes. Il ne s'agit pas pour lui d'être seulement éligible pour le pouvoir de classe de l'autre classe, mais il doit l’être pour la classe dans son ensemble (ex : un Caster ne maniant pas l'épée ou la lance avec excellence ne peut pas avoir Double Summon Lancer ou Saber).
Permet d’avoir les compétences d'un autre classe que la sienne (doit être cohérent avec le personnage).
Permet d’avoir ses caractéristiques basées sur les meilleures des deux classes.
High-Speed Divine Word [Rang NR - Passif]:
C'est la capacité de certains magiciens des temps anciens à réaliser des sorts sans avoir à utiliser leurs circuits magiques. En utilisant le langage des dieux ils sont capable d'utiliser extrêmement rapidement des sorts de haut niveau.
- Réduit de 2 le nombre d’actions pour lancer un sort.
NOBLE PHANTASM
Hanging Garden of Babylon : Aerial Garden of Vanity [Rang EX - Anti-monde]
Les jardins sont intimement reliés au Territory Creation d'Assassin et sont en réalité un Boundary Field d'un niveau incroyable. Ils jouissent donc aussi des avantages de la skill de classe. Ils sont invisible à toute personne ne possédant pas des circuits magiques et les éloigne naturellement.
- Spoiler:
Les jardins sont intimement reliés au Territory Creation d'Assassin et sont en réalité un Boundary Field d'un niveau incroyable. Ils jouissent donc aussi des avantages de la skill de classe. Ils sont invisible à toute personne ne possédant pas des circuits magiques et les éloigne naturellement.
Sikera Usum : Arrogant King's Alcohol [Rang B - Anti-Armée]
- Spoiler:
PHYSIQUE
Poser un regard sur Assassin est risquer de s'y perdre. La servante est une femme magnifique en tout point, une beauté antique des temps immémoriaux et au physique entre humain et déesse.
D'une taille d'un mètre soixante-sept pour cinquante et un kilos. Assassin est fine mais voluptueuse, son corps semble n'être fait que de proportions parfaites. Un visage fin, entouré d'une chevelure interminable, touchant le sol et noir de jais vient terminer ce cadre
Les yeux de la jeune femme sont d'un doré saisissant, deux pupilles fendues, signe de divinité, semblent regarder autour d'elle avec amusement et calculation. Elle possède, par ailleurs, des oreilles pointues à la manière d'elfes de légende, probablement encore une marque du sang divin coulant dans ses veines.
Gracieuse et mesurée dans ses mouvements, elle porte une robe qui semble aller avec son statut de veuve noire, une sublime tenue elle aussi d'un noir nuit intense et rehaussée d'or ainsi que de rouge met en valeur les formes agréables que la reine. Elle se termine par de longs collants noirs galbant les jambes d'Assassin et d'une paire de talons faits dans des matériaux tous plus précieux les uns que les autres.
Voir Semiramis, c'est voir une reine n'ayant nullement peur de s'afficher et ayant conquit une immense partie du monde. Rien sur elle n'est modeste, tout n'est que faste et luxe.
CARACTÈRE
"You don't understand, no one besides him ever did."
Lourd est le poids de la couronne sur les épaules du régent.
Semiramis est une femme calculatrice, froide, décadente, un sourire amusé aux lèvres alors qu'elle semble être entrain de décider du destin d'une pauvre victime.
Si il s'agit de la première chose pensée en la voyant, alors il s'agit d'un mensonge.
Assassin est une femme habituée aux grâces sociales depuis son enfance. Intelligente, elle cherche à comprendre ceux avec qui elle parle, leurs objectifs, ce qu'ils aiment ou au contraire détestent. Elle aime comprendre par dessus tout. Curieuse, il lui arrive de ne faire des choses qu'uniquement parce qu'elle le veut et rien de plus.
La sorcière est une femme d'émotion, elle ne se cache pas, montre sa colère, sa joie, car il est évident pour elle qu'un tyran se doit de vouloir plus, d'avoir des désirs plus grand. De toujours viser plus haut que le commun des mortels. Un roi saint ou quelqu'un se refusant à reconnaître cette autorité naturelle serait un ennemi d'Assassin.
Car il se ment. Diriger est tyrannie pour elle.
Semiramis n'aime pas l'individualisme. C'est ce qui provoque la chute des royaumes, les guerres d'intérêt, le manquement de respect basique. Tout cela est ce qui ruine le bon fonctionnement des lois. Elle respecte l'unité, fonctionner en équipe, pouvoir écraser ses adversaires en comptant sur la force de l'autre plutôt que de ne se regarder uniquement que dans le nombril.
Pourtant elle n'est pas non plus une femme humble, égoïste à n'en plus finir, elle cherche toujours à obtenir plus et souhaite vivre dans la richesse qu'elle considère comme lui étant acquise naturellement. Elle n'aime pas qu'on la contredise, qu'on mette de côté son avis et se méfie tellement de tout qu'elle n'hésiterait pas un instant à trahir son master si elle trouvait mieux ailleurs.
Assassin est demandeuse, régal, autoritaire, mauvaise perdante, colérique, calculatrice, impitoyable.
Mais elle n'en reste pas moins une reine de génie. Sous ses lois, Babylone a grandit, est devenue empire, pendant plus de quarante ans elle a su délier les intrigues et rendre à son peuple ce qu'il méritait au point d'en gagner la confiance et de se faire appeler "Semiramis la sage."
Elle applique la loi du talion. Lui manquer de respect signifie figurer sur sa liste. La trahir ou la mettre en danger est signe de mort imminente. Elle frappe sans prévenir et la vengeance s'avère toujours être douloureuse.
Pourtant, au final, il n'y a qu'une seule chose qu'Assassin souhaiterait. Retrouver son Onnes, l'homme qu'elle a aimé, l'homme qui était là pour celle. Ce que la sorcière veut n'est pas véritablement de l'amour, ce n'est qu'un plus, mais une personne pour la respecter et marcher à ses côtés.
De son vivant, elle fut toujours cherchée pour son pouvoir, sa beauté, son corps, ses moyens. Jamais elle ne se retrouvait face à visage honnête, seul Onnes l'était. Et là est la seule chose qu'elle désirerait plus que tout au monde.
HISTOIRE
Pendant l’âge des dieux. Une déesse des mers, une sirène de légende vit un homme sur un navire. Elle vit de lui sa force, son courage, son corps musculeux et viril. Elle le suivit de la sorte pendant plusieurs jours, observant, encore et encore cette personne dont elle ne savait rien mais qui allumait un feu qu’elle ne comprenait pas en elle. Pourquoi s’y intéressait-elle ? Elle n’avait pourtant rien à y trouver rien à y gagner, elle était une déesse, lui un simple mortel.
Quand il accosta, elle changea sa longue queue en des jambes et continua de le suivre, le soir même, elle frappa à la porte de sa demeure, avec la simplicité brutale dont seuls les êtres d’autorité divine son capable. L’homme, confus, la laissa rentrer, pensant qu’il s’agissait tout d’abord d’une jeune femme perdue.
Ils passèrent la nuit entière à échanger une passion de plus intenses.
Les envies des dieux sont difficiles à comprendre. A vrai dire, on peut facilement penser qu’eux même ne comprennent pas tout à ce qu’ils sont, ce qu’il représentent. Mais peut-on véritablement les détester ? Après tout, eux aussi se mettent en colère, pleurent, envient, détestaient et aiment. Au final, ils ne sont rien de plus que des humains avec un point de vue un peu extrême, et un pouvoir bien supérieur à beaucoup.
Derketo, déesse des océans, mère de nombreuses créatures. Et pourtant, elle aussi victime de son propre destin au final.
Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle fréquentait ce marin, elle avait beaucoup apprit avec lui et au final, elle commençait à s’approcher de ces humains qui vénéraient ce qu’elle était. Elle se baladait au milieu des rues, amusée de voir que personne ne la reconnaissait. De temps à autres, elle revenait à la mer pour quelques jours, un secret bien gardé avec l’homme avec lequel elle vivait à présent, il était discret, une bonne chose. Elle commençait même à l’aim-…
Amour.
Un concept qu’elle ne comprenait pas. Sa fonction était les profondeurs, les océans, la mer, créatrice, destructrice mais toujours présente. Elle ne comprenait pas l’amour, le sens du mot lui échappait profondément. Elle regardait les femmes aux bras de leurs époux sans jamais n’arriver à mettre un seul sens. Cela la frustrait profondément quand elle était en compagnie des autres. On la complimentait sur sa beauté hors normes, ses sur cheveux noirs comme les abysses. Mais elle se sentait vide, terriblement vide. La nuit, elle regardait les étoiles, cherchant les autres dieux sans jamais véritablement comprendre, sa place n’était pas dans les Cieux, mais dans l’eau.
Ce sentiment grandit, de plus en plus en elle, le mortel avec lequel elle vivait lui plaisait toujours beaucoup mais cela devrait de plus en plus ingérable. Elle voulait comprendre, tellement, si fort, si dur.
Divine Authority.
Sans véritablement se rendre compte de son propre souhait, son ventre prit forme et créa, exhaussant un souhait silencieux avec l’aide de cet homme qu’elle ne quittait pratiquement plus. Le jour de l’accouchement fut autant une surprise pour elle que son homme. La douleur qui la prit fut terrifiante. Une fois qu’on lui posa dans les bras cet être aux yeux dorés, cette fille qui ne pleurait même pas, elle fut prise de panique. Une panique puissante, violente, ancestrale.
Du sang.
Elle s’était enfuie, le soir même, avec cette créature gesticulante, après une dispute avec cet homme qu’elle n’avait su comprendre, après lui avoir arracher les entrailles d’un mouvement de main. Elle s’est enfuie, tout criait dans son esprit, elle ne pouvait garder cette enfant, elle ne pouvait voir le fruit de son propre corps. Alors, une fois que sa course l’eu menée nulle part, elle déposa cette fille sur les bords d’une rivière, peut être qu’une quelconque créature un tant soit peu maternelle saurait s’en occuper. Et, dans ses larmes salées, elle posa un pied, elle revit le visage de l’homme, l’incompréhension, la tristesse, la rage, elle reconnaissait ses traits et les siens dans celui de la petite. Elle entra dans l’eau de la rivière, depuis combien de temps n’avait-elle pas rejoint les cieux ? Alors elle implora, elle implora les étoiles.
Et se transperça la poitrine d’un bras changé en une pique.
Let justice be done, though the heaven’s fall
Les cieux avaient entendu la demande et ce fut une déesse amusée qui y répondit, elle y envoya ses familiers, les colombes, aller voir pour elle qui avait causé tant de cris au point de les entendre aussi haut. Elle remarqua le corps de Derketo dans la rivière et rit, idiote, elle qui ne comprenait pas les humains ne fut pas capable de balancer sa relation avec eux, une fin ironique pour quelqu’un représentant la mère des océans. Elle n’aurait jamais dû souhaiter et simplement demander.
Ishtar, elle qui chante la guerre, l’amour et les cieux.
Elle déposa sa bénédiction sur l’enfant, la liant à jamais aux oiseaux qui l’accompagnerait jusqu’au bout. Ces dernières s’occupèrent d’elle pendant un temps, simplement de quoi l’aider à survivre au milieu de cette nature. Puis, elles trouvèrent un couple d’humains, des bergers appartenants au roi lui même. Ils plaisaient à celle résidant au plus haut. Alors, le mari fut guidé jusqu’à la rivière, ne comprenant pas que le cadavre en son bord était celui d’une divinité, elle prit l’enfant avec elle, pensant que sa mère avait été victime d’une attaque et lui donna un nom.
Semiramis.
Elle vécu donc ses premières années avec ce couple qui devint pour elle ses véritables parents même si elle ne partageait pas leur sens. Sa vie n’aurait pu être que celle d’une enfant de bergers. Mais, elle croisa la route d’Onnes, le général des armées du roi Ninus d’Assyrie, il était un homme honorable, pourtant, bien qu’il allait bientôt entrer dans un âge mûr, il n’était pas marié. Il venait visiter les réserves des bergers, s’assurer donc des provisions en temps de guerre. Quand il entra, il tomba sur la jeune fille qui était à présent en pleine adolescence.
Le temps sembla s’arrêter pour lui, au delà d’une simple future femme à la beauté incroyable, il se rendit compte de son intelligence, de sa volonté, de ce sourire doux et plein d’espérance. Elle avait un plus qu’il ne s’avait expliquer, tout semblait stagner autour d’elle, il y avait quelque chose d’éternel. Alors il décida de lui offrir une éducation. Très rapidement, elle apprit auprès des meilleures dames de cour, elle s’intéressa aux danses, à la couture, à la politique, à l’astronomie, elle suivit l’instruction des meilleurs sorciers du pays et très vite, elle devint même meilleure, qu’eux.
Elle semblait exceller en tout ce qu’elle touchait.
Le général revenait régulièrement voir les progrès de sa protégée, passer du temps à ses côtés, mais, quelque chose de plus profond se développa, il venait de plus en plus, ce qui n’était que de courtes visites de temps à autres devint rapidement des rencontres hebdomadaires.
Les pâturages royaux n’avaient jamais été autant remplis de rire, de jeux et de joie qu’en ces moments. Il y avait une atmosphère tendre, un air frais et des choses fantastiques à réaliser. Les parents adoptifs de la jeune femme regardaient tout cela d’un air attendri, connaissant déjà le dénouement futur.
Elle riait, courant dans l’herbe le long de la rivière, poursuivie par un homme massif qui l’attrapa par les hanches et la fit tourner;
« Onnes ! A-Arrête ahah, tu vas me faire vomir si tu continues ! »
L’homme riait lui aussi mais stoppa son mouvement, la reposant doucement au sol, refusant néanmoins de briser leur contact physique, elle posa sur lui un regard amusé, ses lèvres courbées en un sourire malicieux. Ses mains posées sur le torse de l’homme, elle secoua la tête doucement.
Un silence s’installa.
Une connexion s’établit, une évidence. Quelque chose qui n’avait pas été compris auparavant. Leurs yeux s’écarquillèrent doucement alors qu’ils réalisaient à quel point ils avaient été idiots pendant tout ce temps. A quel point ils n’avaient pas vu cette tendresse.
Un mouvement, une main féminine s’approche de la joue de l’homme. Il lui rend un regard questionneur, une demande silencieuse alors qu’il se baisse, doucement, une certaine peur au ventre.
Elle se met sur la pointe des pieds.
Leurs lèvres se rencontrent.
Une étincelle, infinité. Elle aurait voulu que ce moment dure pour une éternité. Elle aurait voulu se rendre compte plus vite de ce qu’elle ressentait, elle aurait voulu pouvoir expérimenter de la sorte avec lui bien avant. Mais elle ne regrettait rien, bien au contraire.
Le mariage eu lieu un mois plus tard. Semiramis eu deux enfants avec Onnes. Elle l’aimait profondément et les deux formaient une paire redoutable. Il ne la voyait pas comme une créature frêle, ne lui demandait pas de se tenir à un rôle qu’elle ne souhaitait pas. Il reconnaissait ses forces, son intelligence et ses capacités magiques. Elle aussi reconnaissait son pragmatisme, sa prouesse physique et sa reflexion stratégique. Les deux pouvaient parler des heures durants de tactique sans se lasser.
Elle le suivait à de nombreuses occasions, lors des conseils de guerre, lors des bals. Mais elle fit une erreur. Lors de l’un des conflits du roi Ninus, Semiramis accompagna son époux et fit remarquer une brèche dans la défense ennemie. Personne ne la prit au sérieux malgré la reconnaissance d’Onnes ce qui la mit dans une colère noire.
Elle s’équipa d’une épée et d’une armure trouvées dans le camp. Elle prit avec elle un petit groupe d’une dizaine d’hommes qu’elle manipula à la rejoindre. Enfin, ils partirent ensemble pour prendre le palais ennemis de flanc, là où elle avait remarqué un problème défensif.
Le siège qui aurait dû durer plusieurs semaines ne prit qu’une nuit.
Elle revint victorieuse, ayant creusé son chemin à l’aide de sa puissante magie et se contenta de jeter la tête du Roi ennemi aux pieds de Ninus d’un air impérial.
Il reconnu les capacités de la magicienne et voulu la prendre à ses côtés. Elle refusa, elle était mariée et comptait bien rester fidèle.
Onnes et elle s’en allèrent pour rejoindre leurs terres. La vie reprit son court normal, la douceur revint elle aussi mais son époux semblait de plus en plus nerveux. Semiramis avait beau lui demander ce qui se passait, il ne souhaitait pas lui en parler. Elle ne chercha pas à comprendre outre mesure et parti quelques jours s’occuper de quelques affaires de leurs terres comme elle en avait prit l’habitude.
Elle rentra chez elle heureuse de revoir son mari, heureuse de pouvoir passer du temps avec sa petite famille. Quand elle posa le pied au sol, sortant de son char, un froid remonta le long de sa colonne vertébrale. Semiramis n’aimait pas connaître le futur, aussi, si elle était tout à fait capable d’user de magie pour sonder le destin, elle se le refusait.
Elle regretta cet hubris ce jour là.
Ses yeux croisèrent ceux d’un de ses servants de maison. Il évita de la regarder. Soudainement, elle fut prise de peur. Attrapant les pans de sa robe, elle couru, cherchant son époux du regard sans jamais ne rencontrer autre chose que les yeux fuyants d’autres servants, elle entra dans leur chambre précipitamment en claquant la porte.
« Non… »
Tremblements, incrédulité, impossible.
« N-Non… »
Les larmes coulèrent d’elle même, ses ongles s’enfoncèrent dans la paume de sa main, quelques goûtes de sang perlèrent alors que Semiramis regardait, interdite, le corps sans vie d’Onnes, l’homme qu’elle aimait, préparé à être enterré.
Le cri de douleur de la jeune femme déchira le ciel.
Le roi Ninus épousa la magicienne quelques semaines plus tard. Elle s’était assuré que rien n’arriverait à ses enfants et leur trouva de bons précepteurs afin qu’ils puissent avoir un rôle important au sein du royaume.
La cérémonie du mariage arriva et fut célébrée. Elle souriait, parfaite, douce, comme il se l’était imaginée. Tout se passa dans le meilleur des mondes, enfin, maintenant reine, elle suivit Ninus jusqu’au lit conjugal.
Elle lui proposa un verre. Un simple verre de vin, afin de continuer à se mettre dans la meilleure ambiance pour cette soirée qui devrait être la plus belle. Il était si heureux d’avoir enfin pu avoir la femme de ses rêves qu’il bu sans se poser la moindre question.
Il tomba au sol quelques secondes plus tard, vomissant, couru de spasmes. Il leva le regard avec difficulté vers Semiramis, cherchant son aide du regard. Elle ne fit que lui sourire en retour. S’approchant, doucement, relevant la tête du roi en l’agrippant par les cheveux.
« Tu pensais sincèrement que j’allais me laisser faire comme ça ? Ecoute moi bien Ninus, tu t’es débarrassé de l’homme que j’aimais. Tu as mit en danger ma famille, tu m’as tout retiré des mains. Alors meurs, meurs comme le chien que tu es. »
Le visage de la reine se déforma en un rictus mauvais. Elle prenait plaisir à le voir mourir de la sorte, à le voir lentement convulser alors que le poison commençait à le ronger de l’intérieur. Il lui fallut au moins une bonne heure avant de rendre son dernier souffle. Non pas parce que la substance était inefficace.
Mais simplement car elle voulait le voir souffrir.
Elle resta, là, de nombreuses minutes à savourer chaque instant. Jusqu’à qu’elle ne ressente plus rien. Alors, elle sorti, s’en alla chercher les gardes, larmes aux yeux, mensonge en bouche.
Et elle devint enfin complètement reine.
De nombreuses années de règnes se suivirent. De nombreuses années fastes. La régente attendait beaucoup de son peuple, mais elle leur rendait amplement elle entama un nombre impressionnant de projets de construction. De son imagination, les jardins de Babylone prirent forme, un lieu gigantesque, luxueux, magnifique aux plantations nombreuses et espèces toutes plus rares les unes que les autres. Un lieu de savoir et de relaxation, l’épitome de ce qu’aimait la reine.
Elle y passait autant de temps qu’elle pouvait, seule, si possible.
Les conquêtes continuèrent, ce qui était au début un pays de taille respectable se transforma petit à petit en empire. Le moyen-orient, l’asie mineure, ces parties du mondes finirent sienne. Elle dirigeait elle même les armées, les rejoignant parfois pour remonter le moral et montrer la claire puissance de sa magie sur eux. Une fois, pourtant, l’idée se retourna contre elle lors d’une invasion de l’Inde. Alors qu’ils étaient en passe de gagner malgré les éléphants résistants à la magie, une flèche réussi à échapper à la vigilance de Semiramis et la blessa à l’épaule, elle fut évacuée par ses généraux sous ses protestations.
Enfin, elle fit la rencontre d’Ara.
Depuis Onnes, Semiramis n’a jamais aimé personne d’autre. Jamais elle n’a partagé ses sentiments avec qui que ce soit. Apprenant des richesses du royaume du roi Ara le Beau, elle décida de le rencontrer. Elle fit alors venir jusqu’à Babylone, le couvrit de tous les plaisirs que la ville pouvait offrir et enfin l’invita dans ses quartiers royaux. Elle lui proposa alors une chose simple, un mariage, joindre leurs pays.
L’idée était audacieuse pour elle qui voulait sa liberté mais il était bon de penser à se remarier, même pour faire de cet homme un objet.
Il refusa.
La reine restait interdite, ne comprenant pas comment il pouvait lui dire non à telle proposition. Il expliqua avoir une femme à laquelle il voulait rester fidèle. Qu’il trouvait la richesse de Babylone à la limite de l’indécent. Il s’en alla avec sa suite sans donner suite.
Semiramis n’eu véritablement le temps de réagir. Pour la première fois on lui résistait. Elle entra dans une rage noire et amena la guerre aux portes de ce royaume. Si il ne pouvait comprendre les avantages à la joindre, alors il ploierait le genoux comme tous les autres. Cela ne fit que la conforter sur le fait qu’elle était véritablement seule.
Et uniquement seule.
Elle demanda à ce qu’Ara soit épargné, elle comptait toujours s’occuper personnellement de son cas et potentiellement de le forcer en mariage pour son affront et car sans quoi la rébellion qu’elle risquerait d’essuyer par le peuple de ce dernier pourrait être forte.
Le siège sembla sans fin. Finalement, un vint apporter à elle un cadavre. Elle haussa un sourcil, ne comprenant pas immédiatement, jusqu’à qu’un des général lui expliqua qu’il s’agissait du cadavre d’Ara, mort au combat depuis plusieurs jours déjà, mais retrouvé.
La reine châtia ses soldats hors du camp royal.
Elle resta devant ce cadavre, sans mot. Elle réfléchit. Non, elle ne laisserait pas les choses se finir contre elle. Alors, elle mit au point un nouveau rituel, réfléchit à ce qu’elle pourrait faire et trouva quelque chose d’audacieux. Elle lui rendrait la vie, oui, elle marcherait dans les traces des dieux.
Pendant plusieurs jours elle récupéra les ingrédients dont elle avait besoin et accumula l’énergie magique. Enfin, elle se lança dans l’oeuvre, ayant placé le cadavre d’Ara sur un autel, enroulé d’un linceul. Elle incanta, encore et encore pendant plusieurs heures, suivant méticuleusement ce qu’elle avait mit au point.
Et il se leva.
La joie de la reine était grande quand elle vit qu’elle avait réussi à arracher aux mains d’Ereshkigal un hommes et ce, de par elle même.
Soudainement, un vent froid empli la pièce, quelque chose qu’elle ne reconnaissait que trop bien, le vent d’outre tombe, le vent funeste. Et, avant qu’elle n’ait le temps de luter contre elle une fois de plus, le corps du roi tomba en poussière, il n’y avait plus rien à récupérer. C’est pleine de rage qu’elle rentra à Babylone d’avoir perdu face à une déesse et un coup bas.
Son règne reprit alors, comme elle le pensa, elle dut écraser plusieurs tentatives de rebellions venant du pays d’Ara, ce qu’elle fit, sans merci, les habitants de cet endroit devaient être souvent rappelés à l’ordre. Pourtant, elle se montra toujours être une régente excellente, son peuple l’aimait, la noblesse la détestait. Et jusqu’à la fin, elle restait indéniablement seule.
Elle apprit, depuis l’un de ses généraux, qu’un de ses fils, après quarante années de règnes, préparait un coup d’état pour récupérer l’empire. Elle était déçue. Déçue que l’un de ses enfants se retourne contre elle mais pas surprise. Après tout elle ne pouvait faire confiance à rien ni personne, pas même lui.
Pourtant, elle était lasse. Alors elle décida de le laisser gagner. Elle se transforma une ultime fois en colombe et alla rejoindre les bords de la rivière où on l’avait trouvée enfant. Il n’y avait plus personne, il n’y avait jamais eu personne pour elle sauf Onnes, alors il était normal qu’elle finisse cette vie comme elle l’avait vécue, seule.
Elle se posa contre un art, les pieds trempant délicatement dans l’eau, un léger sourire au visage.
« … Au moins ce fut divertissant. »
Et la reine d’Assyrie, impératrice du plus puissant royaume antique, régente sorcière pouvant rivaler les dieux, s’endormi pour ne plus se réveiller.
A PROPOS DE VOUS
Âge : 22 ans
Expérience RP : 5 ans probablement ?
Les animes/jeux Fate que vous connaissez : Un peu tous maintenant pour être honnête
Comment avez-vous connu le forum Via google à l'époque, pour un énième retour !
Quelque chose à ajouter ? : Rien si ce n'est qu'après moults ennuis personnels Jeannot revient !